À travers le portrait du jeune Andrés Roca Rey, star incontournable de la corrida contemporaine, et des taureaux, ses victimes innocentes, Albert Serra dépeint la détermination et la solitude qui distinguent la vie d’un torero. Par cette expérience intime, le réalisateur de « Pacifiction » livre une exploration spirituelle de la tauromachie, il en révèle autant la beauté éphémère et anachronique que la brutalité primitive. Quelle forme d’idéal peut amener un homme à poursuivre ce choc dangereux et inutile, plaçant cette lutte au-dessus de tout autre désir de possession ?

Samedi 5 à 20h30

Alors que Cécile s’apprête à ouvrir son propre restaurant gastronomique et à réaliser enfin son rêve, elle doit rentrer en catastrophe dans son village natal suite à l’infarctus de son père. Loin du bourdonnement de la vie parisienne, elle recroise par hasard son amour d’enfance ; ses souvenirs ressurgissent alors et ses certitudes vacillent…

Lundi 23 à 20h30
Jeudi 26 à 20h30

Astrid Thompson parvient enfin à réaliser le rêve de son père : réunir quatre Stradivarius pour un concert unique attendu par les mélomanes du monde entier. Mais Lise, George, Peter et Apolline, les quatre virtuoses recrutés pour l’occasion, sont incapables de jouer ensemble. Les crises d’égo se succèdent au rythme des répétitions. Sans solution, Astrid se résout à aller chercher le seul qui, à ses yeux, peut encore sauver l’événement : Charlie Beaumont, le compositeur de la partition.

Samedi 5 à 18h30

Riace, Ce village de Calabre en Italie avait fait de l’accueil des migrants son avenir pendant 20 ans. Jusqu’au déferlement de la vague populiste qui gangrena l’Europe. Après des mois d’une minutieuse destruction orchestrée par Salvini, le village s’éveille tout doucement d’un long cauchemar.

Riace, Ce village de Calabre en Italie avait fait de l’accueil des migrants son avenir pendant 20 ans. Jusqu’au déferlement de la vague populiste qui gangrena l’Europe. Après des mois d’une minutieuse destruction orchestrée par Salvini, le village s’éveille tout doucement d’un long cauchemar.

Dimanche 29 à 18h40

Séance spéciale jeudi 3 avril à 18h45 en présence de la réalisatrice Christa Miranda. En partenariat avec Espace A.

« La Kinderfabrik » – c’est ainsi que les gens du coin appelaient la maternité et la pouponnière pour les femmes enceintes célibataires au Jura. C’est dans cette maison isolée que des mères comme Agnès mettaient au monde leurs bébés. Des enfants comme Nicole et Urs y sont né.e.s et ont été adopté.e.s.

Séance spéciale le lundi 7 avril mars à 18h30 en partenariat avec FIAN Suisse – pour le droit à l’alimentation, le Mouvement pour une Agriculture Paysanne et Citoyenne (MAPC), le CETIM et la Plateforme pour une agriculture socialement durable.

Suivie d’une allocution d’Alfonso Gomez , conseiller administratif de la Ville de Genève et d’une discussion avec Léa Winter (co-présidente de FIAN Suisse), Philipe Sauvin (secrétaire de la Plateforme pour une Agriculture Socialement Durable), Melik Özden (directeur du CETIM) et Marie Brault, militante du MAPC.

The Pickers est un voyage dans les champs européens où sont cultivés nos fruits et légumes. Dans le sud de l’Italie, Seydou, originaire du Mali, cueille des oranges. Il n’a pas de contrat et est payé par boîte. Il vit dans une cabane qu’il a construite lui-même dans un quartier sans eau ni électricité. Bleuets au Portugal, olives en Grèce, fraises en Espagne : un million de migrants travaillent actuellement dans les champs européens.

Nouvelle séance spéciale dimanche 23 mars à 16h30, en présence du co-réalisateur Nicolas Wadimoff !
L’UNRWA, agence « apolitique », s’est pourtant retrouvée au cœur des débats les plus politiques du siècle. Ce documentaire questionne son rôle complexe : bouée de sauvetage pour des millions de réfugié·es palestinien·nes ou instrument involontaire d’un conflit sans fin ? À travers des témoignages passionnants et des archives inédites, le film raconte les crises et les drames qui jalonnent son histoire, indissociable de celle des réfugié·es palestinien·nes. Alors que sa survie ne tient qu’à un fil, l’UNRWA incarne un paradoxe fascinant, où l’humanitaire et le politique s’entrelacent, dessinant ainsi les incertitudes et l’avenir d’un peuple en quête de justice.