Programmation du 5 au 11 mars 2025

 

En août 2020, Juliette part au Myanmar pour rejoindre son compagnon. Elle y rencontre Zu Zu, jeune fille de 17 ans qui tient un stand de nourriture au bord d’une route. Zu Zu attend que les universités fermées à cause du Covid ouvrent à nouveau, afin de pouvoir réaliser son rêve de devenir policière. Progressivement, une forte relation se crée entre les deux jeunes femmes. Le 1er février 2021, le pays subit un coup d’État militaire, qui mène à mal les ambitions de Zu Zu et piège Juliette au Myanmar. Leur attachement profond l’une pour l’autre devient alors leur refuge.

Après de longues années passées à travailler dans le secteur des bas salaires, la charmante Naima, originaire du Venezuela, a enfin décroché une place d’apprentie infirmière. … Mais son bonheur se heurte à la dure réalité : les patients adorent son humour empathique, mais ses collègues lui reprochent sa distance professionnelle. Lorsque Naima échoue à son stage, son monde s’effondre. Mais elle se lance alors dans son combat le plus difficile : se défendre elle-même.

 

Ecrit et réalisé par Romain Cieutat, KRUMP GET OFF est un film documentaire qui explore la dimension artistique et compétitive du KRUMP, mais aussi le rôle social, pédagogique et cathartique de cette danse urbaine. Au cours de ce voyage initiatique, on découvre à travers le regard des danseur·ses que le KRUMP est un art à part entière. Il offre une aisance artistique libératrice qui transcende les tempéraments des krumpers.
Le KRUMP, acronyme de « Kingdom Radically Uplifted Mighty Praise » ou « Eloge du puissant royaume » est un mouvement né en 2000 aux États-Unis, grâce au clown Tommy. Tight Eyez et Big Mijo en sont des initiateurs. Ils ont grandi à South Central et appartiennent à une communauté qui a ses règles : le respect total de l’autre, ses familles hiérarchisées, mais aussi ses membres cooptés après des battles titanesques.
Romain Cieutat délivre ici son premier long format documentaire. Après avoir réalisé les premiers clips de Kiddy Smile ou travaillé sur les albums de Laurent Garnier et Abd Al Malik, le réalisateur, amateur des cultures clubbing a façonné son propre sens du mouvement, une manière d’accompagner le rythme avec sa caméra. Dans son travail, la musique, la danse et l’image ne font finalement qu’un.

Dans ce programme de 4 courts métrages les héroïnes vont user de leur intelligence et créativité pour améliorer la vie de ceux ou celles qu’elles aiment. Des petites filles astucieuses dont la sagesse, la sagacité et l’ingéniosité leur permettront de relever des défis et d’accomplir de belles actions !

Composé de quatre courts-métrages :
Entre deux soeurs de Anne-Sophie Gousset et Clément Céard, 7′
Princesse Aubergine de Dina Velikovskaya, 8′
Gonflées de Alzbeta Macakova Misejkova, 7,5′
Lola et le piano à bruits de Augusto Zanovello, 28′

Dans les majestueuses montagnes de l’Himalaya, Pema partage sa vie avec ses trois maris, selon la tradition polyandrique. Lorsque son premier mari disparaît lors d’une expédition commerciale à Lhassa, elle s’aventure seule dans la nature impitoyable pour retrouver son bien-aimé Tashi. Ce périple à travers des paysages sauvages devient une quête spirituelle, menant Pema à la découverte de sa véritable destinée : Shambhala.

Chacun poursuit sa chimère sans jamais parvenir à la saisir. Pour certains, c’est un rêve d’argent facile, pour d’autres la quête d’un amour passé…
De retour dans sa petite ville du bord de la mer Tyrrhénienne, Arthur retrouve sa bande de Tombaroli, des pilleurs de tombes étrusques et de merveilles archéologiques.
Arthur a un don qu’il met au service de ses amis brigands : il ressent le vide.
Le vide de la terre dans laquelle se trouvent les vestiges d’un monde passé. Le même vide qu’a laissé en lui le souvenir de son amour perdu…

Dans son film récompensé par le Grand Prix au Festival de Cannes, Payal Kapadia raconte l’histoire de Prabha, Anu et Parvati, toutes trois employées dans un hôpital de la ville tourbillonnante de Mumbai. Grâce à son approche à la fois réaliste, sensorielle et lyrique, la cinéaste indienne pose notre regard sur la condition des femmes de son pays. En quête d’amour, ses héroïnes magnifiques font preuve d’une grande sororité et se révèlent à elles-mêmes, allant ainsi à l’encontre du déterminisme social si marquant en Inde.