Programmation du 12 au 18 octobre 2022

Séance spéciale suivie d’une discussion en présence de la coréalisatrice Rachel M’Bon.

En Suisse, terre de neutralité, des voix inédites s’élèvent, celles de femmes qui se battent pour la reconnaissance du racisme structurel, déconstruisent les stéréotypes et revendiquent leur double identité suisse et noire. Dans ce contexte, Rachel M’Bon, journaliste suisso-congolaise, entame sa propre quête identitaire. En cheminant vers l’affranchissement, elle interroge son passé, son présent et tend un miroir à son pays et à ses pair.e.s.

Nous présentons le film en combinaison avec le court métrage ETHEREALITY de Kantarama Gahigiri.
Coincé dans l’espace pendant 30 ans. Quel effet cela fait-il de rentrer enfin chez soi ? Une réflexion sur la migration et le sentiment d’appartenance.

Les derniers instants du peintre Goya, en exil à Bordeaux, alors qu’il se remémore les moments importants de sa vie qui le hantent.

Le regard de Goya sur son époque inspire au cinéaste Carlos Saura un portrait rêvé du célèbre artiste. Saura réinterprète les réflexions du peintre au soir de sa vie, lui qui avait su porter sur son époque mouvementée un regard critique à travers des tableaux et caricatures profondément modernes.

Souvent le septième art emprunte ses formes et ses matières à l’œuvre d’un peintre. Le cycle De la toile à l’écran projette des films singuliers qui sont des déclarations d’amour à la peinture.

Séances hebdomadaires. Les billets s’achètent sur place. Plus d’informations et pour le restant du programme, merci de cliquer ici.

Le Future Circular Collider est la machine du futur. Grâce à elle, nous pourrons enfin remonter le temps jusqu’à l’origine de notre univers. Mais comment mettre en place le plus grand instrument scientifique de tous les temps ? Entre métaphysique et tunnels souterrains, Way Beyond raconte l’histoire d’une aventure où se déplacent des montagnes pour plus de connaissances.

Pendant plusieurs décennies, le mime Marcel Marceau fascine des générations entières de spectateurs avec son légendaire personnage BIP. Enfant de l’Holocauste, il rejoint la Résistance et fait passer des enfants juifs en Suisse en leur apprenant à s’exprimer uniquement par des gestes. Après la guerre, il est incapable de parler de ses expériences vécues et se perfectionne dans le mime.

Avec «L’art du silence», le réalisateur Maurizius Staerkle Drux montre de manière sensible comment la famille de Marcel Marceau, ses compagnons de route et la génération d’artistes actuels continuent de développer son héritage. Le réalisateur suisse, inspiré par un père sourd, dresse ainsi le portrait poétique d’un artiste d’exception qui a réussi à définir le langage, dans sa forme la plus noble, par le silence.

Hae-Joon, détective chevronné, enquête sur la mort suspecte d’un homme survenue au sommet d’une montagne. Bientôt, il commence à soupçonner Sore, la femme du défunt, tout en étant déstabilisé par son attirance pour elle.