Le Cinélux accueil
le 23, 25, 26 et 27 septembre 2020
le FFV – Festival du Film Vert
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Programme
ON A 20 ANS POUR CHANGER LE MONDEmercredi 23 septembre à 18h30 |
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Le constat est là: 60 % des sols sont morts, le système actuel est à bout de souffle alors que l’agroécologie peut nourrir la planète. Des femmes et hommes relèvent le défi et démontrent que l’on peut se passer des pesticides et des intrants chimiques pour toute notre alimentation. Grâce à leur énergie communicative qui bouscule les discours et les habitudes, ils nous prouvent qu’un autre monde est possible! |
HONEYLANDmercredi 23 septembre à 20h30 |
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En présence de :
Dans un village macédonien abandonné, Hatidze, une femme d’un peu plus de cinquante ans, vêtue d’un chemisier jaune vif et d’un foulard vert, gravit une colline pour aller surveiller ses colonies d’abeilles nichées dans les rochers. En chantant un chant secret, elle manœuvre doucement le nid d’abeille sans filet ni gants. De retour chez elle, Hatidze s’occupe de ses ruches faites à la main et de sa mère alitée, se rendant parfois dans la capitale pour vendre sa récolte. Un jour, une famille itinérante s’installe à côté et le royaume pacifique de Hatidze cède le pas à des machines rugissantes, sept enfants hurleurs et 150 vaches. Cependant, Hatidze donne amicalement ses conseils d’apiculture éprouvés, son affection, et même son brandy spécial. Mais bientôt, Hussein, le patriarche de la famille itinérante, prend une série de décisions qui pourraient détruire à jamais le mode de vie de Hatidze. |
COURTS-MÉTRAGESvendredi 25 septembre à 18h30
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1.- “Circuit” de Delia Hess (Suisse) Sur une petite planète, piégés dans leur univers privé, les habitants accomplissent des actes poétiques qui tournent constamment en rond. Ils ne savent pas qu’ils font partie d’un petit écosystème complexe qui ne peut fonctionner que si chacun remplit son rôle. 2.- “Illegal Activists” de Julia Dahr et Julie Lunde (Norvège) Qu’est-ce qui pousse les jeunes à enfreindre la loi pour une cause à laquelle ils croient ? Ce court documentaire est centré sur la plus grande action de désobéissance civile en Norvège depuis 30 ans. Nous rencontrons le couple Ane et Magnus, deux jeunes militants qui tentent de stopper la société Nordic Mining de déverser 250 millions de tonnes de déchets miniers dans le fjord de Førde, sur la côte ouest de la Norvège. Au sommet d’une montagne glacée, ils s’enchaînent à des foreuses minières. Leur objectif est de sauver la vie dans le fjord, mais ils sont arrêtés et condamnés à de lourdes amendes. 3.- “Wantoks: Dance of resilience in Melanesia” de Iara Lee (Îles Salomon) En 2018, les îles Salomon, dans le Pacifique Sud, ont accueilli le Festival des arts et de la culture mélanésiens, célébrant le quarantième anniversaire de l’indépendance du pays. Dans les États insulaires voisins, la lutte pour la liberté se poursuit, alors que la Papouasie occidentale résiste à l’occupation indonésienne et que les habitants de la Nouvelle-Calédonie vivent toujours sous la domination française. Dans tous les pays mélanésiens, les habitants sont confrontés au défi commun du changement climatique, la montée du niveau de la mer menaçant de faire disparaître à la fois les terres et les traditions. Dans ce contexte chargé, des artistes captivants utilisent leurs talents pour célébrer la culture locale et attirer l’attention internationale sur la situation critique de leurs îles, dans l’espoir de stimuler la solidarité internationale et de susciter une action collective contre les dangers d’un monde en réchauffement. 4.- “Homeostasie” de Serge Mérillat (Suisse) Homéostasie. Un mot pour un équilibre fragile, un moment en suspens. Quelques images pour respirer et s’interroger sur le grand cycle de la vie. Un voyage sensoriel pour un être humain dans un monde infini en perpétuelle évolution. Ce court-métrage a été tourné dans les forêts de l’arc jurassien. 5.- “Rewild” de Nicholas Chin et Ernest Zacharevic (Indonésie) Ce film fait partie de la campagne artistique militante Splash and Burn et se déroule dans une plantation de palmier à Sumatra, en Indonésie. Le récit se déroule à l’envers, en remontant l’horloge de la déforestation pour réparer les dommages causés par la production non durable de l’un des produits de base les plus polyvalents au monde. 6.- “Burkina Bounty” de Iara Lee (USA) Ce documentaire décrit la résistance agricole et la lutte pour la souveraineté alimentaire au Burkina Faso, pays enclavé d’Afrique de l’Ouest. À travers le témoignage d’activistes, d’étudiants et d’artistes, le film examine comment les Burkinabés revendiquent leurs terres et défendent leurs traditions contre l’invasion de l’agro-industrie. Des femmes qui gagnent leur indépendance économique en vendant de la bière artisanale “dolo” aux jeunes qui défilent dans les rues contre des compagnies comme Monsanto, et aux musiciens hip-hop qui créent leurs propres fermes et font revivre l’esprit révolutionnaire de Thomas Sankara, Burkinabè Bounty montre les tactiques créatives utilisées par les Burkinabés pour reprendre le contrôle de leur nourriture, de leurs semences et de leur avenir. |
RETOUR À LA NORMALEvendredi 25 septembre à 20h30 |
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En présence de :
Octobre 2021, une succession de défaillances dans l’un des réacteurs de la Centrale conduit au premier accident nucléaire français. Suite aux retombées radioactives massives, la population est évacuée et la zone interdite d’accès. Huit mois après, alors que les autorités veulent déjà tourner la page, habitant-e-s, évacué-e-s, scientifiques, journalistes, travailleurs de la filière nucléaire nous apportent un éclairage sur ce scénario d’accident plausible et sur ce futur possible. Retour à la Normale est un documentaire d’anticipation qui nous laisse imaginer quelles seraient les conséquences d’un tel drame sur nos vies, et nous questionne sur la civilisation que l’énergie nucléaire est en train de façonner.
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MIGRATIONS SECRÈTES – LE FAUCON D’ÉLÉONOREsamedi 26 septembre à 14h |
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Les colonies de reproduction du faucon d’Éléonore s’étendent sur toute la Méditerranée, de la Grèce jusqu’aux îles Baléares en Espagne, et même l’île de Mogador au Maroc. Pourtant, en hiver, ils se retrouveront presque tous en un seul endroit, l’île de Madagascar, au terme d’une migration de plusieurs milliers de kilomètres. Grâce à de petites balises Argos posées sur ces voyageurs discrets, on en sait aujourd’hui beaucoup plus sur leur itinéraire extraordinaire lors de cette migration, et sur leur adaptation surprenante aux grands rythmes de la nature. Cet épisode suivra l’odyssée de ce faucon aux capacités d’orientation réellement hors du commun. |
PREMIÈRES LOGESdimanche 27 septembre à 14h
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Sur les flancs d’une vallée secrète, une vielle forêt restée sauvage voit arriver le printemps. C’est le moment que choisit un visiteur pour entrer dans ces bois et s’intégrer patiemment parmi les habitants. C’est plus particulièrement au travers des précieuses loges, ces cavités au cœur des troncs, que le visiteur apprivoise les histoires qui s’y jouent. Ainsi, des coups de becs du pic noir entamant une nouvelle loge à l’envol des jeunes chouettes en passant par le déménagement d’une portée de martre, c’est une incroyables toile de vies qui se tissu sous nos yeux. Ici, de loge en loge, chacun en sait plus qu’il n’y paraît sur les habitudes de ses voisins. Prédateurs et prédatés se côtoient au quotidien, contraints de vivre en bon voisinage, pour le pire comme pour le meilleur… Avec des images 100% sauvages et un texte travaillé et original, la poésie opère et la montagne se révèle une fois de plus source d’enrichissements pour ce visiteur d’un printemps. |